CHAPTER WOINE
Les herbes... hautes... et vertes. A son niveau c'est ce qu'on voit et pas grand chose d'autre... quelques insectes... une tête de lapin éberlué... elles s'écartent, les herbes, et il poursuit sa route guidé par le seul objectif qu'il conçoit... et qui n'est pas le sien. Il avance. Un monticule. Il le gravit et il bascule. L'orée d'une forêt. Il y pénètre. Des arbres. Des marrons. Des châtaignes. Tout ça n'a pas grand sens pour lui. Les ronces ne l'arrêtent guère... il les piétine, il les disperse... il va vers où il va... il ignore où il va. Il y va. Et déjà il y est parce qu'il il sera. Rien ne saurait pouvoir l'arrêter. Rien ne pourrait le faire dévier son unique trajectoire. Rien... ça fait parti des dogmes débiles qui éclaircissent l'obscurantisme des époques, ça apparaît, ça chasse un truc autrefois apparent... et c'est là... comme réel... tu pues l'intelligence et la sagesse quand tu adhères à ce principe nouvellement universel et d'autant mieux, tu te situes quant à ceux là suffisamment crétins pour n'avoir pas encore compris que ce que tu puais était en fait une odeur délicieuse. Rien n'aurait donc pu. La faute à l'univers. Une fois qu'on prend une décision l'univers conspire pour qu'elle se produise.